Lors de son journal télévisé, Canal Algérie, chaîne publique algérienne, a accordé une attention particulière aux manifestations organisées dans plusieurs villes du Maroc, en soutien aux enseignants contractuels. Mais en recourant à des images d’archives pour illustrer ses commentaires.
Canal Algérie, connue pour sa tendance à relayer de fausses informations à l’égard du Maroc, a tenté de créer de toutes pièces des faits controuvés pour montrer des violences policières partout au Maroc à l’encontre des enseignants contractuels. Et ce, en manipulant d’anciennes séquences vidéo datant de 2019 et en faisant appel à un «prétendu opposant marocain» vivant… en Argentine.
«Au Maroc, la capitale Rabat, mais également d’autres régions du pays, connaissent des manifestations continues et de plus en plus importantes à l’appel du syndicat des enseignants, mais pas seulement. La semaine de la colère. Elle a commencé aujourd’hui au Maroc avec des manifestants qui ont tenu à la baptiser ainsi en en faisant une gigantesque colère qu’expriment les enseignants contractuels, avec notamment des grèves et des protestations généralisées», souligne le média manié par Alger.
Mais de quelle «semaine de colère» au Maroc parle-t-on ? Pourquoi a-t-on utilisé d’anciens enregistrements, qui datent de 2009, pour illustrer une soi-disant violence ? On dirait bien que les dérives de la part des médias algériens à l’encontre du peuple marocain et du Maroc n’ont pas de limite.
Et en plus des séquences vidéo montrant cette «répression policière» dont ont été victimes les manifestants, la chaîne a donné la parole au dénommé Idriss El Amrani, présenté comme étant un «opposant marocain vivant en Argentine». Le ridicule ne tue pas !
Idriss El Amrani, avec un accent bizarre ainsi qu’une gestuelle trahissant ses mensonges, soutient que des mouvements de protestation sociale se sont multipliés ces derniers jours au Maroc. «Les manifestations au Maroc ? Oui, c’est juste qu’il y a assez. C’est un peu partout dans le pays. La majorité des manifestations ont [un arrière (motif) économique]. Il y a aussi l’Union nationale des étudiants du Maroc qui proteste en défendant toujours les droits des étudiants, sachant que le système éducatif au Maroc se retrouve dans un état critique. Le régime marocain n’offre rien, sinon la répression».
Ce n’est pas la première fois que la presse proche des généraux algeriens attaque le Maroc en usant d’intox. Ces attaques interviennent au moment où l’Algérie connaît une crise politique et économique sans précédent. Le peuple algérien se révolte contre la corruption du régime actuel qui fait fi de ses revendications et interdit toutes les formes d’expression de l’opinion.