Un responsable de la ministère délégué chargé du Budget a formellement démenti, jeudi 2 janvier, les chiffres qui circulent concernant le bilan de la régularisation fiscale volontaire lancée par la Direction générale des impôts (DGI) au cours de l’année 2024. La même source a souligné, à nos confrères d’Al-Akhbar dans son édition du 3 janvier, que les services de la DGI, en collaboration avec les établissements bancaires, poursuivent toujours le processus de collecte des comptes, précisant que les résultats seront rendus publics dès la fin de l’opération.
Le responsable interrogé a fermement rejeté les estimations avancées de 100 milliards de dirhams, jugées non fondées et exagérées. Il a indiqué que les prévisions relatives aux régularisations fiscales des entreprises, via les dépôts des montants correspondants dans les institutions bancaires, ne devraient pas dépasser 30 milliards de dirhams. Quant aux recettes fiscales générées par cette régularisation, calculées à un taux de 5 % sur les actifs, biens mobiliers et immobiliers non déclarés, elles sont estimées à environ un milliard de dirhams.
Cette mise au point intervient dans un contexte où des informations erronées ont semé la confusion, alimentant des spéculations sur l’ampleur des retombées financières de cette mesure. Alors que le processus de régularisation se poursuit, la politique fiscale et la gestion des ressources publiques restent des sujets brûlants pour les autorités marocaines.