Le rideau de la 16ème édition du festival international du film de Marrakech est tombé hier dans la ville ocre.
Cette année le cinéma russe était à l’honneur avec une panoplie de films programmés tels entre autres : « Cuirassé Potemkine » de Sergueï Eisenstein; « Leviathan » Andreï Zviaguintsev; urs traumatismes (« Quand passent les cigogne »s de Mikhaïl Kalatozov, « Le Quarante-et-unième » de Grigori Tchoukhraï, et bien d’autres.
Étaient en sélection officielle 28 films de 28 nationalités toutes sections confondues.
Le jury présidé par par le réalisateur, scénariste et producteur de cinéma hongrois, Béla Tarr a décerné à l’issue de cette 16ème édition l’étoile d’or au réalisateur chinois Zang Qiwu pour son film The Donor, deuxième prix pour la Chine- le prix de la mise en scène a été remis au réalisateur Wang Xuebo pour son film Knife in the clear water.
Mister Universo des réalisateurs autrichiens et italiens Tizza Covi et Rainer Frimmel a reçu le prix du jury. L’actrice Fereshteh Hosseinia quant à elle reçu le prix de l’interprétation féminine pour son rôle dans le film Parting.
Enfin, le prix de l’interprétation masculine ex-aequo a été attribué Baldur Einarsson et Blær Hinriksson pour leurs rôles respectifs dans le film Heartstone.
Riche en programmation, et en rencontres professionnels, cette 16ème édition mérite néanmoins un B-molle pour l’absence de films marocains dans la programmation. Un constat qui a été fait pas nombreux professionnels du domaine cinématographique marocain.
Selon le Directeur du centre cinématographique marocain Mr Mohamed Sarim El Haq Fassi Fihri : »On ne peut pas demander à l’organisation du festival de prendre n’importe quoi sous prétexte que c’est un film marocain. Je veux bien faire un effort si je sens que les cinéastes en font. Mais si on me donne des téléfilms déguisés en longs métrages, non ».
Absence justifié ou pas, c’est une absence qui s’est faite ressentir lors de cette 16ème édition, et a beaucoup fait parler d’elle, et on peut le comprendre…
À l’année prochaine…