« Un risque au niveau géopolitique ». C’est la formule qui, selon l’agence de notation financière internationale Standard & Poor’s, correspond le mieux à un pays comme l’Algérie aujourd’hui.
Dans le journal Les Echos publié ce lundi, le bilan dressé par Jean-Michel Six de Standard & Poor’s fait état de la situation en Algérie, parmi d’autres pays producteurs de pétrole, comme le Nigéria, qui sont lourdement touchés par l’effondrement des cours
Ce spécialiste de l’évaluation des risques considère que « toutes ces économies, encore très fragiles sur le plan de la gouvernance en particulier, présentent des risques géopolitiques ». Il préconise même « quelque chose comme une conférence internationale qui essaie de se pencher sur les revenus de ces pays, parce que le risque géopolitique pour nos pays européens est tout à fait considérable ».
Une déclaration qui ne jouera pas en faveur de ceux qui espèrent l’arrivée d’investisseurs étrangers en Algérie, sachant que Standard & Poor’s est l’une des trois principales agences de notation financière, avec les agences Moody’s et Fitch. Le site algérien TSA rappelle que leur influence est considérée comme immense.