Google est accusé de ne pas avoir déclaré un montant de 100 millions d’euros au fisc italien qui lui réclame un peu plus de 227 millions d’euros pour fraude fiscale. Selon une source judiciaire en Italie, citée par l’AFP ce matin, la fraude porterait sur plusieurs années et fait suite au non paiement de royalties et de l’impôt sur le revenu des sociétés.
Ce n’est pas la première fois qu’un géant américain de l’informatique se fait épingler par les inspecteurs des Impôts en Italie, où les bénéfices des sociétés sont taxées à hauteur de 27,5 %. Un autre gros poisson était tombé dans les filets des enquêteurs en décembre dernier : à l’issue d’une enquête pour fraude fiscale, Apple avait accepté le mois dernier de payer plus de 300 millions d’euros au fisc pour solde de tout compte.
Du côté de Google, un porte-parole a réagi ce matin et précisé que son employeur « respecte les lois en matière fiscale dans chaque pays où il opère ». La multinationale américaine devrait donc s’acquitter de ses dettes dans les meilleurs délais.
Pour rappel, Google, mais aussi Amazon ou encore Facebook sont régulièrement accusés de vouloir échapper aux impôts, aux Etats-Unis comme en Europe, préférant s’installer dans des pays où la fiscalité leur est le plus favorable.