Le Zika ne connait pas de frontières : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a confirmé en déclarant que l’épidémie est « une urgence de santé publique de portée mondiale ».
L’OMS a annoncé hier toute une série de recommandations pour mieux lutter contre cette nouvelle menace fortement soupçonné de causer des troubles neurologiques et des malformations congénitales.Les priorités fixées sont d’accroître la surveillance des cas déclarés dans les zones touchées comme d’intensifier les recherches pour mettre au point des traitements, un vaccin et de nouveaux tests de diagnostic de cette infection.
Aucune mesure de restriction des voyages et des échanges commerciaux n’est en revanche envisagée, selon l’AFP. Ces dernières semaines, le virus a mis de nombreux pays d’Amérique latine en alerte, plus particulièrement le Brésil, où plus d’un million et demi de personnes ont été infectées.
Concernant le Maroc, le ministère de la Santé avait annoncé en fin de semaine dernière qu’aucun cas n’avait été observé sur le territoire. Dans les pays proches, plusieurs cas ont été identifiés en Europe (notamment 5 en France) et en Afrique de l’Ouest (particulièrement au Sénégal). Il s’agit d’adultes de retour d’un voyage dans un pays d’Amérique centrale ou du Sud.
Le Zika est un arbovirus transmis par la piqûre de moustiques du genre Aedes. Il a été identifié pour la première fois chez un singe macaque rhésus dans une forêt ougandaise en 1947. Il a ensuite été isolé chez l’homme en 1952. La première épidémie s’est déclarée dans les îles Yap (Micronésie) en 2007, où elle aurait touché les trois quarts de la population.
Les gènes du virus peuvent être repérés par des analyses sanguines, d’urine ou de salive.