L’année 2015 aura été incontestablement une année noire pour la diplomatie marocaine qui a subi revers après revers, sur le plan régional et international, en ce qui concerne la défense de l’intégrité territoriale.
Le sinistre a commencé en Suède où le parlement était sur le point de convaincre l’exécutif de la nécessité de reconnaître le pseudo « Rasd ». S’en est suivi le feuilleton Ikea, avant que le feu ne soit vite maîtrisé de quoi faire pavoiser nos hauts diplomates qui ont vite crié à la victoire.
Mais c’était sans compter sur l’agressivité des ennemis de l’unité et de l’intégrité du territoire qui, soutenus par leur mentor l’Algérie, s’activaient ailleurs et sans relâche jusqu’à arracher de la Cour de justice européenne (CJUE) un arrêt annulant l’accord commercial et agricole entre le royaume et l’UE datant de 2012.
Les assurances fournies par ceux qui dirigent le département de Mezouar n’ont convaincu ni les élus du peuple ni ce dernier, alors qu’il s’agissait bel et bien d’un revers et d’un échec cuisant.
A peine le feu circonscrit, il y a eu cette bourrasque venue du parlement européen pour attiser un autre foyer qui s’est vite déclenché par l’adoption par un majorité des élus européens, d’une résolution appelant à l’élargissement des prérogatives des la Minusro au contrôle et la surveillance des droits de l’homme au Sahara, autrement dit, même dans les provinces du sud, pourtant partie intégrante du Royaume.
Là aussi, on a voulu rassurer en affirmant qu’il n’y a pas péril en la demeure, alors qu’en fait il s’agit, à la limite, de l’estocade.
Les conséquences de ces deux échecs successifs et bien programmés par nos ennemis, ne se feront sentir qu’au cours de l’année 2016, à moins d’un sursaut de la part de nos diplomaties officielle, parallèle, de la société civile, etc…
Fort heureusement qu’au Maroc, l’année 2015 n’aura pas été seulement une année noire comme c’est le cas pour la question du Sahara, car il y a d’autres services qui fonctionnent et qui agissent dans l’ombre, des services qui font la fierté de tout un peuple qui voit ainsi le nom de leur pays et de leur roi cités un peu partout sur la planète.
Parmi eux, les services de sécurité, quel que soit leur spécialité ou leur domaine d’intervention. Le cas notamment du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de surveillance du territoire (DGST), une sorte de FBI et qui a enchaîné, tout au long de cette année, des prouesses au point de susciter l’admiration des gouvernements et polices du monde, en particulier européennes, comme en témoignent nombre de dirigeants occidentaux et autres.
Des services qui ont fait leur preuve dans la discrétion, que ce soit à l’intérieur du pays où ils ont démantelé différents réseaux et cellules terroristes, ou à l’étranger grâce à leur coopération et collaboration notamment avec les espagnols, les français voire même les belges.
Une coopération et une collaboration qui ont permis d’éviter le pire en particulier en Europe et surtout après les attentats du 13 novembre dernier à Paris.






