Nicolas Sarkozy a été mis en examen mardi dans l’affaire Bygmalion, liée au financement de sa campagne présidentielle de 2012, a annoncé le parquet de Paris dans un communiqué.
L’ancien chef de l’Etat devra répondre du chef de financement illégal de campagne électorale, ce qui risque de constituer un frein à ses ambitions pour 2017.
Il a par ailleurs été placé sous le statut de témoin assisté pour les chefs d’usage de faux, escroquerie et abus de confiance, précise le parquet, rapporte l’AFP.
L’enquête porte sur des fausses factures présumées émises pour un montant de 18 millions d’euros par la société Bygmalion pour couvrir des dépassements du budget de la campagne 2012.
L’enquête a été élargie en octobre à d’autres dépenses de l’ex-UMP, d’un montant de 13,5 millions d’euros.
M. Sarkozy, 61 ans a déjà été inculpé pour « corruption active », « trafic d’influence actif » et « recel de violation du secret professionnel », soupçonné d’avoir tenté d’obtenir auprès d’un haut magistrat des informations couvertes par le secret en marge d’un dossier judiciaire le concernant.