Des sources avérées ont révélé à barlamane.com que plusieurs prisons dans les conditions de vie dans les camps de Tindouf sont dignes de celle d’un enfer sur terre. Dans l’une des prisons du camp qui regroupe 60 personnes, plusieurs cas de gale ont été détectés parmi les détenus.
Près de 21 personnes dans la prison de Dahabiya souffrent actuellement de la gale, selon les publications de militants sur Facebook. Ils écrivent que « la prison de Dahabiya, qui comprend environ 60 prisonniers, est ravagée par la gale », en confirmant qu’en plus des 21 cas existants, les premiers symptômes continuent d’apparaitre sur d’autres détenus.
Les mêmes sources ont affirmé que les cellules de prison désert manquent des conditions humaines les plus basiques, et sont souvent utilisées comme un centre d’intimidation, de torture, de négligence et de marginalisation, à tel point qu’on les appelle les « étables », à Tindouf. Aujourd’hui, les prisons dans ces camps évoluent dans l’humidité et le froid, mais aussi dans le silence des responsables de ces prisons.
Ce qui complique davantage la situation sanitaire des détenus de Tindouf, c’est le silence des responsables, et leur manque d’action pour faire face à cette épidémie, qui menace la vie des détenus. Aucun personnel médical n’a été mis en place pour surveiller de près l’état de santé à l’intérieur des prisons. De même, aucune mesure de prévention ou de quarantaine n’a été prise pour limiter la propagation de cette épidémie.