Pour éviter le cumul des factures impayées par des riches et des responsables marocains envoyés par leurs organismes d’assurance se faire soigner dans des hôpitaux français, ces derniers ont décidé d’adopter de nouveaux critères pour accepter les patients marocains à cause de ces impayés estimés à des milliards de centimes, comme ils ont décidé de communiquer les noms des mauvais payeurs aux consulats afin de les empêcher d’obtenir le visa d’entrée en France à l’avenir.
Selon le quotidien Al Massae dans son édition de mercredi, les hôpitaux parisiens ont ainsi décidé, dans le cadre de nouvelles procédures, qu’aucun patient en provenance du Maroc ne pourra être hospitalisé à Paris ou dans d’autres villes françaises avant de s’acquitter des frais d’hospitalisation, ou de prouver qu’il est en mesure de le faire. Ces nouvelles mesures ne comprennent pas les interventions humanitaires des hôpitaux.
Le quotidien Le Figaro avait, il y a quelques mois, fait état d’une polémique qui avait resurgi à l’occasion des vacances du roi d’Arabie saoudite en France. Dans un tweet, le plus célèbre médecin urgentiste de France, Patrick Pelloux, rappelait que ce pays devait 3,7 millions d’euros à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
D’une façon plus générale, à l’AP-HP, les patients étrangers ont laissé derrière eux au fil des ans des impayés s’élevant à 118,5 millions d’euros. Ce n’est pas le seul dans ce cas. Au CHU de Dijon par exemple, la douloureuse en souffrance se monte à 693 000 euros depuis 2005, d’après Le Bien Public.
L’AP-HP a mené l’enquête pour savoir quels étaient les patients qui ne réglaient pas leur ardoise. Parmi les plus mauvais payeurs figurent en premier lieu l’Algérie (31,6 millions d’euros), suivi du Maroc (11 millions), des États-Unis (5,7 millions) et de la Belgique (4,9 millions). Les deux premiers pays de ce classement des mauvais payeurs se retrouvent aussi être ceux dont proviennent le plus grand nombre de patients, avait rapporté le Figaro.






