Le procès d’Abdelali Hamieddine, prévu le 17 septembre, «a été remis» à une date ultérieure. L’avocat de la famille Benaïssa Aït El Jid, Mohamed El Haini, a précisé qu’il serait finalement jugé le 1er octobre. La Cour d’appel de Fès a pris cette décision après une audience de près de quatre heures, pour donner l’occasion aux avocats du membre du secrétariat national du PJD, qui comparaît pour «participation à un homicide volontaire» dans le dossier datant de 1993, de présenter les plaidoiries.
Un dispositif policier était implanté aux abords de la cour d’appel. Le procès du turbulent membre du PJD a commencé en présence de dizaines de personnes toutes obédiences mêlées. Abdelali Hamieddine fait face à la nouvelle plainte des victimes déposée en juillet 2017.
Tandis que le PJD exprime son «soutien indéfectible» à Hamieddine, anciens camarades et proches de Benaïssa Aït El Jid ont protesté en brandissaient des pancartes pour demander justice, déniant le fait que Hamieddine, considéré comme un maillon central dans cette affaire, soit une victime expiatoire. Plus d’un quart de siècle après les faits, les jours et les nuits de de la famille Aït El Jid sont encore hantés par ce calvaire. Le procès devrait reprendre dans deux semaines avec, sans doute, de nouveaux débats sur la forme et des plaidoiries enflammées.






