Un quartier de Kénitra qui accueille 45.000 étudiants, s’est retrouvé, soudainement sans autobus, suite à la décision soudaine de la compagne de transport « Al Karama ».
La compagnie de transport de bus «Al Karama», a décidé, soudainement, de cesser ses activités dans le quartier Marguerite, sachant que dans cette ville le bus constitue le principal moyen de transport public.
Les kénitréens souhaitent parvenir à une solution viable et solvable qui mettra fin à ce calvaire. En effet, un bras de fer opposait depuis près de trois ans la société de transport urbain, dont le nom »Al Karama » ne reflète pas la réalité aux habitants.
De son côté la commune pointe du doigt la société «Al Karama» en l’accusant de ne pas respecter ses engagements, alors que cette dernière se dédouane de toute responsabilité concernant la crise qui frappe le secteur du transport urbain.
A noter que, lors d’une récente séance des questions orales à la Chambre des conseillers, Noureddine Boutayeb, ministre délégué à l’Intérieur, a souligné que «pour le cas de Kénitra, l’anticipation d’une solution précoce aurait pu éviter la crise du transport urbain que connaît la ville», ajoutant que son département œuvrait à trouver une «solution provisoire équilibrée». Il pointait ainsi la responsabilité de Aziz Rabbah, dans gestion de ce secteur.
Il convient de savoir que les usagers de bus étaient dans l’obligation de protester devant ce fait émanant d’un absentéisme de la bonne gestion de ce chantier en clamant aussi que la capitale du Gharb mérite un transport public performant qui respecte la dignité des usagers et qui répond aux besoins de cette ville qui est en plein essor économique.