La plage d’Agadir continue de subir l’impact de plusieurs sources de pollution qui dégradent la qualité de ses eaux de baignade, apprend-on du quotidien les inspirations éco.
Dimanche dernier, des eaux grises ont été directement déversées dans la mer au niveau de la zone sud de la plage d’Agadir. En plus de 5 cours d’eau qui débouchent sur la plage d’Agadir, d’autres sources polluantes altèrent la qualité de cette plage telles que les eaux pluviales.
Soulignons que l’exutoire qui a déversé des écoulements dimanche matin dans la zone sud de baignade fait partie de ces sources polluantes qui sont responsables périodiquement d’apports de pollutions bactériologiques. Pour le moment, cet exutoire a déversé des effluents en temps sec en l’absence de pluie.
Par ailleurs, la station balnéaire d’Agadir est parvenue à labelliser sa plage «pavillon bleu» uniquement durant quatre années, entre 2009 et 2018, alors qu’elle a raté le coche six années. En cause, la baisse de la qualité des eaux qui sont tout à fait propres à la baignade mais pas assez pour le pavillon bleu qui exige une qualité excellente. En se référant au profil de vulnérabilité des eaux de baignade de la plage d’Agadir, réalisé par le secrétariat d’État chargé du Développement durable (SEDD), le niveau de vulnérabilité de la zone de baignade d’Agadir est qualifié de fort sous l’influence principalement des déversements industriels de la zone d’Anza.
A noter que la zone d’Anza continue de subir l’impact de plusieurs rejets en mer déversés en majorité par les unités industrielles de la conserve de poisson, la fabrication de farine de poisson et l’industrie de l’huilerie. Et bien que la zone de baignade d’Agadir soit située en un milieu ouvert qui favorise la circulation et le renouvellement des eaux, la vitesse et la direction du vent ont un effet direct sur le déplacement de ces polluants vers la plage d’Agadir.