Cette intrusion qui vise l’image d’un Maroc «un et indivisible» démontre la nécessité d’encadrer les affiches promues par les organisateurs des concerts. Plusieurs d’entre-eux invitent des chanteurs qui défendent des projets musicaux hostiles au Royaume.
Au lieu d’inviter des chanteurs qui exaltent la diversité des traditions, la tolérance, la cohésion et l’unité nationale, certains promoteurs culturels choisissent d’inviter des chanteurs de seconde catégorie, foncièrement hostiles au Maroc.
Barlamane.com a consulté une affiche publicitaire relative à un concert musical prévu le 9 février à partir de 23h00 au complexe touristique Punjab (Aïn Diab, Casablanca), animé par le chanteur algérien dit Cheb Adjel, qui clame ouvertement son soutien au Polisario. Celui-ci animera également un concert ce mercredi 8 février dans un complexe hotelier à El Jadida.
«Qui a autorisé cet ennemi du Maroc à se produire chez nous ?», s’exclame nos sources, qui rappellent un autre épisode déplorable : le réalisateur du film Zanka Contact, Ismaël El Iraki, a introduit dans son métrage une chanson de Mariem Hassan, soutien du Front Polisario jusqu’à sa mort en 2015.
Le Centre cinématographique marocain (CCM), qui a réagi sur le tard, a suspendu le visa d’exploitation commerciale et culturelle de Zanka Contact. Une musique que le réalisateur n’avait pas mentionnée lors du dépôt de sa demande de subvention et d’exploitation, avait expliqué le CCM qui a réexaminé le film après des articles critiques dans la presse marocaine.
Le CCM a suspendu également la carte professionnelle du cinéaste, accréditation qui conditionne par exemple l’obtention d’aides publiques.
Ce film, malheureusement, a été projeté dans seize salles de cinéma. Il a également reçu fin septembre 2022 le grand prix du Festival du film de Tanger, dans des conditions très polémiques.