Le constat très sévère des habitants de Aïn Sebaâ (est de Casablanca) sur la gestion de leur arrondissement ont jailli sur les réseaux sociaux.
Absence de stratégie et de pilotage, dépenses disproportionnées, état lamentable des infrastructures, Abdelaziz El Omari, député du Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste) lors de trois législatures (2002/2014) et élu de Aïn Sebaâ est en ligne de mire. Les habitants dressent un tableau accablant de leur circonscription.
Ils étrillent la gestion du maire de Casablanca, «absence de stratégie claire» et «graves carences dans le pilotage», «défauts de coordination» et dépenses «peu judicieuses des deniers publics», incapacité à «mesurer l’effet de ses politiques», pour le volet concernant la situation structurelle et patrimoniale de Ain Sebaa.
Les utilisateurs des médias sociaux dénoncent les pratiques de l’équipe municipale sur la période d’El Omari, relevant plusieurs cas de dysfonctionnements. «L’ensemble de ces faiblesses contribue à aggraver les problèmes de l’arrondissement», écrivent certains internautes qui rappellent que Ain Sebaa est dans une «situation préoccupante» et s’étonnent que les recommandations, issues de rapports accomplis dans ce sens, n’aient pas toujours été suivies d’effets.
La question des installations publiques délabrées vaut ainsi son lot de piques cinglantes. «Aucune solution n’a été apportée à la hauteur des situations les plus urgentes à traiter», estiment les internautes. Des secteurs paupérisés subissent un traitement politique discriminant de la part du maire de Casablanca. Les internautes invitent le responsable PJD à «définir une stratégie de remise à niveau urgente des infrastructures et y consacrer les moyens nécessaires en vue de la mettre en œuvre incessamment».