Les images des rares pompes à essence fermées et d’automobilistes faisant la queue pour faire le plein de peur de manquer d’essence ont apporté une illustration choc des difficultés d’approvisionnements subies par les routiers algériens sous l’effet de la pandémie et de l’incurie du régime d’Alger.
À Bordj Badji Mokhtar, à l’extrême-sud de l’Algérie, de longues files d’attente se forment devant les stations-service, confrontées à des problèmes d’approvisionnement. Selon des témoignages directs, les stations-essence dans cette zone sont rares et la plupart sont affectées par des pénuries.
Certains médias locaux mettaient en ligne des vidéos de conducteurs en venant aux mains près des pompes à essence. La situation en Algérie est marquée par la réduction des subventions sur le carburant, l’électricité et le gaz, la diminution du pouvoir d’achat, la dépréciation de la monnaie locale et la forte détérioration des finances publiques.