À Boujdour, l’USFP dénonce les manœuvres qui visent sciemment à porter atteinte à la «liberté et à la sincérité du vote», et met en garde contre des actes délibérément accomplis dans le but d’orienter ou d’altérer les résultats de la prochaine opération élective, qui sera organisée en septembre.
Le secrétariat général de l’Union socialiste des forces populaires (USFP, centre gauche), à Boujdour (sud-ouest) a alerté, le 11 juillet, sur des tentatives qui cherchent à altérer la formation du corps électoral. Le parti a mis en garde contre «le dévoiement de la représentation démocratique ainsi que de l’expression citoyenne» et contre «des entraves à la démarche volontaire d’inscription sur les listes électorales, qui peuvent compromettre les élections communales, régionales et professionnelles» affirmant que pendant que «la préparation des élections s’accomplit sur place par un travail persévérant, il est un autre genre d’action veut s’imposer, celui de constituer des listes électorales frauduleuses».
L’USFP réclame «la radiation des listes des électeurs ne résidant pas dans la région» et affirme que certaines parties veulent «convoquer le corps électoral pour le nouveau scrutin législatif avec l’idée de fausser le jeu politique et de porter aux responsabilités certaines visages.»
«Nous croyons utile de rappeler les responsabilités, de voir le mal que sont en train accomplir certaines parties, et réclamons l’intervention de l’autorité publique pour le contenir et le réprimer» a-t-on conclu.
Une nouvelle législation a été votée au Parlement mi-mars par toutes les formations présentes dans l’hémicycle, à l’exception du PJD.
Le nouveau calcul déterminant le quota d’élus concerne tous les partis. Impuissant à contrecarrer la réforme, le chef du gouvernement et patron du PJD Saad-Ddine El Otmani a contesté un «recul démocratique qui affaiblit les institutions», une assertion rejetée par les autres partis et a même suscité des dissensions internes, entre une ligne pragmatique dite «de gouvernement», caractérisée par le consensus général, et «une autre plus attachée aux fondamentaux du parti, désormais minoritaire au sein de la structure islamiste».