« C’est difficile ici parce qu’on se rend compte que, culturellement, il y a dix siècles de retard. Les femmes voilées, les enfants sortaient de la salle… Ben oui, il y a une séquence de nudistes sur la plage de volley-ball. Il y a encore beaucoup de travail à faire« , avait d’abord déclaré Franck Dubosc, interrogé par Télé Star. Et combe du comble, son film a été frappé d’une interdiction aux moins de 16 ans. « On n’y avait pas pensé. Vous vous rendez compte, Camping 3 interdit au moins de 16 ans au Maroc. C’est ça qui est intéressant à traiter. (…) Ce qui fait que d’autres producteurs ou distributeurs de films, bons ou mauvais, auront du mal à les amener là parce qu’ils vont se dire qu’il faut couper toutes les scènes. Le cinéma qui fonctionne ici est américain« , avait-il ajouté.
Pour une fois, il arrive à raisonner car, bien évidemment ce qui marche le plus au Maroc c’est Hollywood et pas les campings navets.
Pour l’acteur, une mise au point – doublée d’un mea culpa – était donc nécessaire. « Chers amis marocains (et autres) je suis désolé et je tiens à m’excuser de mes propos malheureux et déplacés sur le ‘retard culturel’ de votre pays, a-t-il écrit sur Facebook. Je n’en pense pas un mot bien sûr, ils sont les dires d’un homme blessé et déçu qui voit son nouveau bébé (Camping 3) interdit aux enfants dans un pays qui m’a si souvent accueilli. Vous n’avez pas un retard culturel comme je l’ai bêtement dit, nous sommes différents, c’est tout… Hélas. Là où mes enfants rient, les vôtres doivent fermer les yeux… C’est cela qui m’attriste. Je vous aime et je continuerai à dire à mes petits que nous sommes tous pareils sur cette terre, en espérant qu’un jour j’ai raison. Merci de m’avoir lu. »
Oui nos enfants doivent fermer les yeux, ça s’appelle « lahchouma », et en plus, on leur conseille de le faire pour ne pas regarder ce torchon censé faire rire.
Le Maroc, n’est pas la France et la France ne sera jamais le Maroc et on préfère plutôt accuser un retard de dix siècles que de regarder un tel navet.
Camping 3, réalisé par Fabien