Le Maroc participe, mardi 3 décembre, au premier sommet international des médiateurs 2024, organisé par le Bureau du médiateur de Hong Kong. L’événement, qui a réuni des experts de 40 pays, «a mis en lumière l’importance de la coopération internationale dans le domaine de la médiation», a appris Barlamane.com de sources sur place. La présence du Maroc, à travers son institution du Médiateur, «a souligné son rôle crucial dans la gestion des plaintes publiques et la résolution des conflits à l’échelle mondiale, en particulier en Afrique et au Moyen-Orient.» Le Maroc a également contribué aux débats sur la médiation multi-agences et l’échange de bonnes pratiques, des sujets essentiels à la stabilité des institutions publiques, selon nos informations.
Cet événement, qui réunit des experts, des diplomates et des responsables institutionnels du monde, insiste sur l’importance croissante de la médiation à l’échelle internationale. Parmi les participants, le Maroc a marqué sa présence en tant qu’acteur majeur dans le domaine de la médiation publique et institutionnelle. Le Maroc «a pu se positionner comme un modèle en Afrique du Nord et au-delà où la médiation institutionnelle est souvent perçue comme un levier essentiel pour la stabilité et la bonne gouvernance», d’après un extrait de l’intervention marocaine. Rabat a mis le point sur la centralité d’une collaboration multilatérale afin de consolider les institutions, notamment à travers la formation des médiateurs et la mise en place de dispositifs adaptés aux spécificités locales tout en restant alignés sur des standards internationaux.
Au-delà des barrières géographiques, culturelles ou économiques
Un autre point mis en avant par le Maroc lors du sommet a été la formation des professionnels de la médiation dans un contexte mondial en constante évolution. Le Royaume a évoqué la nécessité de partager les bonnes pratiques et de promouvoir des systèmes de médiation accessibles à tous, indépendamment des barrières géographiques, culturelles ou économiques. En outre, le Maroc a appelé à une plus grande coopération entre les pays du continent africain, où les défis liés à la gestion des conflits publics et privés demeurent présents. Le partage de connaissances et de ressources dans ce domaine pourrait permettre d’améliorer l’efficacité des institutions sur le continent.
La présence du Maroc au sommet «s’inscrit dans une démarche de renforcement de ses relations avec la communauté internationale tout en entérinant son rôle stratégique en tant que médiateur de paix et de stabilité dans la région.» En effet, avec sa position géographique privilégiée et son engagement dans diverses initiatives de coopération internationale, «le Maroc aspire à être un acteur clé dans le dialogue interinstitutionnel et à promouvoir un modèle de médiation adapté aux enjeux contemporains.»