What happens in Vegas, stays in Vegas ? Barlamane.com tient tout de même à inviter ses lecteurs aux coulisses de la cité du vice. Tandis que Ottman Azaitar subissait un krach monumental face au champion Francisco Prado, à l’UFC Apex, la mi-juillet, son frère Omar écumait les casinos de la plus grande ville de l’État du Nevada, dilapidant des millions.
Ottman Azaitar n’était pas le seul à constater l’étendue de ses pertes, dans la nuit du 15 au 16 juillet. Son frère, ce grand vertueux, n’est en réalité qu’un cupide joueur de salon appâté par le gain rapide. L’homme qui prêche la bonne conduite, la charité et l’entraide, s’est révélé un individu enivré des fumées capiteuses du péché américain. Des images accablantes, consultées par Barlamane.com, montrent ce spéculateur qui se croit devenu jongleur de millions attablé, entouré de plusieurs personnes, jouer sur des mises considérables de poker.
Les lois ordinaires de la moralité ne sont pas faites pour Omar Azaitar — qui professe ce qu’il ne respecte jamais. La voracité de la fratrie n’a d’égale que l’envergure de ses mensonges. Apparemment, la foi et la religion semblent s’être réfugiées au casino cette fois. On ne sait plus si elles persisteront après la chute, après la condamnation, après la faillite, après le scandale. À l’heure même du sauve-qui-peut, ces éternels vaincus se refusent à comprendre que leurs excès ne sont plus un secret pour personne.
Les Azaitar se permettent des dépenses considérables de luxe et de passe-droits alors que leurs compatriotes endurent l’inflation et la cherté de la vie. Le moment de la débâcle du trio devient de plus en plus proche, plus d’un signe l’annonce à l’œil exercé. Le branle une fois donné, la chute se précipite. D’ailleurs, la réputation des Azaitar vacille et s’effondre, comme un échafaudage dont on a retiré soudain les appuis et les supports. Il y a, autour d’eux des colères et des grincements de dents.
Ottman humilié sur le ring, et avant lui Abou Bakr, Omar écrasé dans le casino : aucun Azaiatr n’est au-dessus des revers de fortune ; car souvent plus vite et plus durement, toutes les fautes et les erreurs se payent. Et cela est justice. On ne sait trop s’ils aiment la puissance pour la richesse, ou la richesse pour la puissance.