Les ministres en charge de l’énergie de cinq pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont mis en évidence les initiatives de coopération énergétique régionale, parmi lesquelles le gazoduc africain Atlantique (Maroc-Nigéria). Lors de la table ronde ministérielle intitulée «la collaboration transfrontalière pour répondre aux besoins énergétiques des nations», organisée dans le cadre du premier Sommet de la coopération énergétique en Afrique de l’Ouest (WAECS) à Lomé, la capitale du Togo. Amina Benkhadra a évoqué les bénéfices du gazoduc Nigeria-Maroc, soulignant que ce projet «dépasse le cadre de la production énergétique.»
«Ce gazoduc contribue au renforcement de la coopération sous-régionale, à l’intégration régionale et génère une dynamique globale dans cette partie du continent», a-t-elle affirmé lors d’une intervention très remarquée. Elle a également insisté sur les retombées de ce projet dans d’autres secteurs tels que l’industrie minière, ajoutant : «L’intégration est une source de croissance et de développement. Les avantages de ce gazoduc vont bien au-delà de l’électricité et de l’énergie.»
Parmi les intervenants figuraient Charles Umehai, vice-ministre de l’énergie du ministère des mines et de l’énergie du Liberia; Robert Mossan Eklo, ministre des ressources minières et énergétiques du Togo; Bengali Maty, conseiller en énergie et infrastructures auprès du Premier ministre guinéen et Slide Pedro, conseiller béninois en électrification rurale.
Bien que le Maroc ne soit pas membre de la Cédéao, sa participation au sommet a été remarquée. Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), a pris part aux discussions menées. La responsable énergétique marocaine a évoqué «l’importance des collaborations marocaines avec plusieurs pays de la communauté, notamment dans le cadre du projet de gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP).»