A quelques semaines de Aid al-Adha, l’opération d’identification du cheptel est sur le mauvais chemin. Selon une source fiable, cette opération a subi plusieurs fraudes. Détails.
Selon notre source, qui a préféré garder l’anonymat, les boucles destinées à identifier les ovins et caprins ont été achetées selon un CPS sur mesure, en précisant qu’elles sont fabriquées d’un plastique de “mauvaise qualité”. Le risque de falsification s’impose également vu “l’absence d’un code-barres”.
D’après la source, il n’y a” aucune preuve que les boucles de Aid al-Adha ne sont pas allergènes”, en l’occurrence, aucun certificat sanitaire n’a été délivré avant le lancement de l’opération de l’identification.
Côté fraude, la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges a fait circuler des boucles à 0.8 Dh/unité, alors qu’elles sont censées coûter 4Dh/Unité. D’après notre source, il s’agit d’un surplus de 19.200.000 dhs. Une somme qui sera justifiée par d’autres moyens, a expliqué la source de Barlamane.com
Le marché des boucles de Aid el-Adha a été attribué à deux sociétés, “UBM” et “United Project” : Ce sont les mêmes entreprises qui bénéficient des marchés de ladite fédération, selon la même source.
Selon un document obtenu par Barlamane.com, l’accrochage des boucles aux oreilles des bêtes est payé à 2dh/tête à la FIVIAR (valeur du marché estimée à 120.00000dhs). Celle-ci a dépensé seulement 0.7 dh/tête.
D’après notre source, la FIVIAR a recruté un “personnel non qualifié pour la mise en place des boucles”. Les employés “n’ont aucune notion sur la qualité du cheptel destiné à l’abattage ni sur les races d’ovins au Maroc”.
Ce manque de connaissances a conduit à un sérieux problème dans la région de l’Est : le personnel en charge dans cette localité a accroché des boucles aux oreilles des moutons venus de l’Algérie : Probablement contaminé, le cheptel identifié peut légalement circuler sur le marché local et infecter les troupeaux marocains, a ajouté notre source.
Rappelons qu’ une série de mesures « urgentes » ont été prises cette année pour assurer la qualité du cheptel destiné à l’abattage, après le scandale de l’année dernière dit des « viandes vertes ».