En droit de la fonction publique, le principe est pourtant sans ambiguïté : les fonctionnaires n’ont droit à rémunération qu’après service fait.
Amina Maelainine, responsable du Parti de la justice et du développement (PJD), a repris le 15 novembre ses fonctions en tant qu’administratrice au service des affaires pédagogiques à la direction provinciale du ministère de l’éducation nationale à Tiznit, mais n’a pas regagné son poste depuis la signature du procès-verbal de sa reprise.
Selon les sources de Barlamane.com, «le chef du service des affaires pédagogiques a avisé le directeur provincial de l’éducation nationale de la suspension des activités professionnelles de l’intéressée, en l’informant qu’il compte lui demander de fournir un rapport explicatif en l’objet, tout en sollicitant une ponction sur son salaire pour mettre un terme à son manquement à ses obligations professionnelles.»
Ces dernières années, Amina Maelainine a profité d’une décharge qui lui a permis de ne pas assumer l’intégralité de ses obligations d’enseignement, pourtant déterminées par rapport à une durée annuelle de référence. L’absence de service dans le cas d’Amina Maelainine, alors qu’elle est dans une situation statutaire, est une violation faite au droit et à la pratique administrative.
Il est à noter qu’Amina Maelainine, connue pour ses frasques personnelles, avait déposé le 16 novembre auprès des services des ressources humaines de ladite direction, une demande de mutation pour regroupement familial à la direction provinciale de Casablanca. Selon les sources de Barlamane.com, cette demande actuellement en cours de traitement.






