Les optimistes se réveillent chaque matin avec l’espoir de découvrir des décisions et des mesures de nature à permettre la restructuration, le rétablissement de la notoriété de la CDG, des mesures à même de trancher avec plusieurs années de mauvaise gestion et de confusion qui ont conduit à la révocation de certains responsables, et d’autres devant la justice et à leur tête l’ancien directeur général, Anas Alami.
Mais ceux qui connaissent bien Abdellatif Zahgnoune ne s’attendent guère à une révolution dans ce domaine de la part d’un homme que d’aucuns qualifient d’intègre et d’honnête, mais qui manque d’audace, un homme adepte de la politique du pourrissement. « Il est urgent d’attendre » semble être le principe qui guide Zaghnoune partout où il atterrit dans les hauts postes de responsabilité comme la direction des douanes et la direction des impôts.
L’immobilisme, rien que l’immobilisme jusqu’à ce qu’un nouveau haut poste se présente, c’est la religion qui guide les pas de Zaghnoune et éclaire sa voie dans les méandres de l’administration.
Des dossiers brûlants que +barlamane.com+ avait déjà évoqué et pour lesquels le roi Mohammed VI est intervenu personnellement en ordonnant investigations et enquêtes approfondies, sont en souffrance avec Abdellatif Zaghnoune qui continue de s’entourer du même staff hérité de son prédécesseur, Anas Alami.
Les observateurs de la situation de la CDG commencent à s’interroger sur le véritable objectif du parachutage de Zaghnoune à la tête de la prestigieuse caisse: s’agit-il de réparer les erreurs de ses prédécesseurs, ou de calmer le jeu en attendant le passage de l’orage et laisser les choses en l’état?