L’accès aux soins pour les détenus des événements d’Al-Hoceima reste libre, et les informations sur leur mauvais état de santé sont fallacieuses, affirme la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion dans un communiqué.
Le département de Mohamed Saleh Tamek a démenti, ce 20 février, toutes les informations faisant état d’une dégradation de la santé des détenus N.Z et N.A, condamnés dans le cadre des événements qui ont agité le nord du Maroc en 2016-2017. Les deux prisonniers passent leur peine dans la maison d’arrêt de Ras al-Maa, à Fès. L’accès aux soins pour lesdits détenus reste libre et les informations sur leur mauvais état de santé sont fallacieuses, a affirmé la DGAPR dans un communiqué.
Dans les détails, et contrairement à ce qu’on déclaré des proches de Nasser Zefzafi, ce dernier et son co-détenu Nabil Ahmejik jouissent de tous les droits qui leur sont garantis par la loi, que ce soit en matière de soins, d’hébergement, de visite ou autre.
Dans le communiqué, Tamek ajoute : « En ce qui concerne les soins médicaux, les deux détenus concernés bénéficient de consultations, d’examens médicaux et d’analyses chaque fois que cela est nécessaire. L’autre détenu a bénéficié de 70 examens médicaux. La prise en charge sanitaire respecte l’adéquation entre l’offre et la demande de soins, affirme la DGAPR.
S’agissant des droits de visite, Tamek a déclaré que les dits-détenus en bénéficient régulièrement, et la direction de l’établissement où sont incarcérés, affirmant que me maintien des liens familiaux est un droit fondamental incontestable aussi bien des deux personnes détenues que de leurs proches. Ce droit, qui comprend le droit des visites familiales régulières.
La DGAPR a condamné ces rumeurs comme des «affabulations par lesquelles d’aucuns essaient d’induire en erreur l’opinion publique et de la tromper à l’existence de faits qui sont illusoires. Le département fustige les fausses déclarations dans ce sens publiées sur les réseaux sociaux, destinées à servir des agendas et des intérêts hostiles aux intérêts suprêmes du Maroc.