Un accord de principe a finalement été trouvé, mardi, pour adapter la législation européenne sur la protection des données personnelles. Cet accord de principe vise à mieux résister aux géants américains du Web.
L’objectif du paquet « protection des données », qui comprend un règlement et une directive, consiste à donner aux citoyens davantage de contrôle sur leurs données personnelles mais aussi à permettre aux entreprises de travailler plus facilement en harmonisant les règles au sein des Etats membres.
Dans cet accord de principe, on retrouve également le montant des amendes que devront payer les entreprises qui violent les règles européennes sur la protection des données. Les géants de d’internet se verront alors sanctionner à hauteur de 4 % de leur chiffre d’affaires annuel mondial au terme de cet accord.
Petit bémol, l’accès des mineurs aux réseaux sociaux, qui devrait rester du ressort des Etats qui pourront fixer librement « entre 13 et 16 ans » l’âge auquel un mineur peut s’inscrire sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Snapchat, sans l’accord d’un parent, a indiqué l’Allemand Jan-Philipp Albrecht (Verts), rapporteur du Parlement européen sur la réglementation de la protection des données.