À l’occasion de la fête religieuse de l’Achoura, observée le 10 mouharram de l’hégire (16 juillet), les services de la DGSN ont mené de vastes opérations partout au Maroc afin de prévenir et réprimer les dérives marquant cette célébration. Bilan : des dizaines d’interpellations et saisie d’importantes quantités d’explosifs d’artifice.
Au total, 237 individus, dont 83 mineurs, ont été arrêtés dans plusieurs villes 1 047 189 unités de pétards et de feux d’artifice de contrebande ont été confisquées, d’après un décompte officiel établi par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Les services de sécurité ont traité 206 affaires de détention et de trafic de ces produits hautement inflammables. La préfecture de police de Settat vient en tête avec 62 dossiers examinés et l’interpellation de 59 suspects, suivie notamment de Casablanca (43 dossiers), El Jadida (30 dossiers), Kénitra (23 dossiers) et Marrakech (19 dossiers).
Quant à la répartition des explosifs saisis, la préfecture de police de Casablanca est en première position avec 451 116 unités, devant Settat (378 089 unités), Marrakech (91 306), Kénitra (51 976) et El Jadida (46 398).
La mobilisation des services de la sûreté national avait pour objectif d’annihiler les réseaux de distribution et de commercialisation de ces produits, très prisés par les jeunes qui s’adonnent à des actes dangereux à même d’entraîner des troubles et causer des dégâts matériels.
Ces produits constituent une menace pour l’intégrité physique de leur utilisateur comme pour autrui. Ils peuvent causer des lésions, des plaies, des fractures, des blessures au niveau des yeux, voire une section d’un doigt et d’une partie de la main.
Outre l’utilisation des explosifs d’artifice, l’habitude d’allumer un grand feu est encore de mise dans les petites localités et les quartiers périphériques des grandes villes.