La mort de l’ancien prétendant à la présidence de la région de Guelmim a été définitivement classée comme un suicide.
“L’enquête médico-légale diligentée par le juge d’instruction a permis ce jour de confirmer que la victime a mis fin à ses jours avec une arme à feu”, selon le communiqué diffusé par les autorités ce 24 septembre. “Le fusil à chasse utilisé a été retrouvé contre le corps”, ajoute-t-on.
L’enquête annoncée pour déterminer les causes de la mort d’Abdelwahab Belfkih juge que les constatations définitives sont suffisantes pour conclure «de manière formelle» à un suicide.
L’autopsie du corps de Belfkih et l’expertise balistique ont permis d’établir qu’il s’est bien suicidé avec une arme à feu, a indiqué le ministère public. Il a été retrouvé étendu sur le dos, le ventre inondé de sang.
Il était 2h30 quand Belfkih s’est rendu à son domicile. C’est dans sa chambre, seul, qu’il aurait «commis l’irréparable», d’après une source proche de l’enquête.
Le 21 septembre 2021, l’ancien député a été retrouvé gravement blessé par des membres de sa famille. Il a refusé d’être transféré à l’hôpital et aucun élément étranger n’a accédé à sa demeure au moment des événements. L’ADN retrouvé sur l’arme appartient à la victime et des analyses post-mortem en attestent.
Le rapport médical, dont des extraits sont cités dans le communiqué des autorités, le collège d’experts estime que «les constatations décrites sont suffisantes à une conclusion formelle» de mort par suicide.