La plaignante, une ressortissante française d’origine polonaise, accuse Ali Bedar, conseiller RNI, de l’avoir violée en septembre dans son domicile.
Après la plainte pour viol déposée par une jeune femme, journaliste française d’origine polonaise, à propos de faits présumés survenus à Casablanca, le suspect a clamé son innocence et dénonçant un «complot». Mardi 11 février, le parquet de la métropole a confirmé après expertise médicale. que la victime, N.K, a bel et bien subi un viol avec violence.
Le dépôt de plainte, confirmé le 7 février, a été révélé par Barlamane.com et plusieurs autres médias. La plaignante, dont l’anonymat n’a pas été préservé, accuse Ali Bedar de s’être montré «agressif» et d’avoir «abusé d’elle» en septembre 2019. Il s’était livré à la police lundi 10 février.
Face aux graves accusations, Ali Bedar a ensuite fait publier, pour se disculper, un message confirmant une relation avec l’intéressée mais « niant tout viol ». La réalité des faits, a plaidé Bedar dans sa publication, l’air touché, est «totalement à l’opposé» de ce qui circule. D’après plusieurs sources, la victime présumée aurait séjourné plusieurs jours à l’hôpital, mais n’a porté plainte qu’après les encouragements de son entourage.
Cette affaire avait entraîné d’énormes réactions sur les réseaux sociaux. Et n’est pas sans rappeler au vu de sa médiatisation et des partis pris une autre histoire récente.
Celle de Hajar Raissouni, condamnée à un an de prison pour «avortement illégal» et «relations sexuelles hors mariage» et graciée ensuite par le Roi du Maroc. Elle avait souligné les nombreux «vices de forme» de son procès tout en refusant les conclusions de l’expertise médicale. Une question reste posée. Pourquoi une étrangère a accepté de se soumettre à expertise médicale et ses conclusions pendant qu’une journaliste marocaine ainsi que son entourage l’a refusée ?