Le dirigeant de Renault qui pouvait être libéré sous caution vient d’être mis en garde à vue pour la troisième fois. Cette fois ci, il est accusé pour abus de confiance aggravé.
Le parquet de Tokyo a décidé ce vendredi 21 décembre de placer Carlos Ghosn en état d’arrestation, alors qu’il pouvait espérer quitter la prison sous caution. Ses espoirs n’ont pas pu se concrétiser. A l’occurrence, il pourrait être maintenu en détention pour dix jours.
Cette nouvelle arrestation accuse le patron de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi d’avoir fait passer des pertes personnelles d’un montant de 1,85 milliard de yens (14,5 millions d’euros) sur les comptes de Nissan en 2008, Il est aussi accusé d’avoir effectué quatre transactions d’un montant total de 14,7 millions de dollars, d’une filiale de Nissan vers un autre compte à son bénéfice.






