Le procureur général prés la Cour d’appel de Casablanca a affirmé, ce lundi, que l’affaire du député Abdellatif Merdas, mort assassiné le 7 mars courant, ne revêt « aucun aspect politique et n’a aucune relation avec le crime organisé et le terrorisme », soulignant qu’il s’agit plutôt d’un fait divers où se mêlent argent, vengeance et adultère.
Dans une déclaration à la presse, au lendemain de la reconstitution de ce crime crapuleux, le procureur Hassan Matar a indiqué que les trois personnes soupçonnées de ce meurtre ont été déférés devant le parquet et que l’enquête se poursuit. Tout en rappelant que les éléments du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), sur instruction du parquet et en coordination avec la police judiciaire avaient arrêté, le 24 mars courant, ces trois personnes placées depuis sous mandat de dépôt, le procureur a fait savoir qu’une autre se trouve en état de fuite à l’étranger et fait actuellement l’objet d’un mandat de recherche et d’arrêt. ”
Il a en outre indiqué que les trois personnes feront l’objet d’une confrontation dans le cadre de cette enquête.













