Selon l’ex-capitaine de l’armée marocaine, le couple Filali ne peut plus se targuer de la supposée protection que lui aurait accordée le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés.
L’affaire des Filali prend une nouvelle tournure et l’accès à la procédure d’asile devient pour eux ardu. Selon l’ex-capitaine de l’armée marocaine Mustapha Adib, le couple ne peut plus se prévaloir de la supposée protection accordée par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et encore moins de l’imposer à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).
Selon M. Adib, «le statut de réfugié réclamé par le couple n’est plus valide car le HCR impose aux requérants de lui signaler tout changement d’adresse». Barlamane.com a déjà démontré comment le couple a bâti un système qui lui facileterait un «détournement de la procédure d’asile à des fins migratoires». Les dispositions de l’article L. 711-6 du Code d’entrée et de séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda) permettent de refuser ou de retirer le statut de réfugiés s’il y a «des raisons sérieuses de considérer que la présence en France de la personne concernée constitue une menace pour la sécurité publique ou la sûreté de l’État ou qu’elle a été condamnée en dernier ressort pour un crime constituant un acte de terrorisme et que sa présence en France constitue une menace pour la société».
Le couple Filali est violemment antisémite, et cela, Barlamane.com l’a démontré aussi, avec les preuves.
«N’oubliez pas que vous êtes chargé de tenir informé UNHCR pour tout changement d’adresse ou autres circonstances, y compris le changement de composition de la famille, afin que UNHCR puisse informer le pays de réinstallation. Vous devez toujours dire la vérité sur tous les aspects de votre cas dans toutes les entrevues. Commettre une fraude lors du processus de réinstallation peut entraîner la fermeture définitive de votre dossier de réinstallation. Les fausses déclarations relatives aux liens familiaux sont une forme de fraude et peuvent entraîner le rejet de votre demande de réinstallation», note le HCR sur son site Internet.
La loi française, enfin, accorde de surcroît un rôle central à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) qui doit notamment évaluer la vulnérabilité des demandeurs. Le cas du Filali est celui de deux individus qui n’ont jamais été persécutés au Maroc. Bien au contraire. Mieux, le test de l’OFII vulnérabilité ne préjuge pas de l’appréciation que fera l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) qui est, lui aussi, amené à conduire un examen similaire.






