Vingt-quatre prévenus comparaissent depuis fin août devant la cour d’appel de Salé pour leur implication dans cet acte. Des peines allant de cinq ans de réclusion criminelle à la sentence capitale ont été requis contre eux.
Le procès des tueurs de deux jeunes randonneuses scandinaves, décapitées fin décembre 2018 à proximité de confins reculés de l’Atlas au nom du groupe terroriste État islamique (EI), prendra fin ce mercredi. Le 23 octobre, la peine de mort «avec exécution» effective a été requise contre les trois principaux accusés, Abdessamad Ejjoud, Younes Ouaziyad, et Rachid Afatti, qui a filmé la scène du crime dont les images avaient ensuite été largement diffusées sur les plates-formes des réseaux sociaux. Les trois ont avoué avoir décapité les deux touristes scandinaves en décembre 2018 au nom de l’organisation État islamique (EI) et avaient été condamnés en première instance, le 18 juillet, à la peine capitale.
Le procureur près la cour d’appel de Salé a également requis la punition suprême pour un quatrième homme qui avait participé à l’équipée dans le Haut-Atlas sans prendre part au massacre. Condamné à la perpétuité en première instance, cet accusé renié à multiples reprises toute responsabilité dans les événements ayant eu lieu après son départ.
Un total de 24 prévenus, dont les trois tueurs présumés, comparaissent depuis le 28 août devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Salé, pour «apologie du terrorisme», «atteinte à la vie de personnes avec préméditation» et «constitution de bande en vue de commettre des actes terroristes». Les proches de Louisa Vesterager Jespersen, qui se sont constitués partie civile dans le cadre de cette affaire, réclament une confirmation des condamnations.