Le procès des individus impliqués dans un réseau de falsification des passeports marocains a été reporté au 12 novembre, apprend Barlamane.com/fr de source avérée. L’audition des accusés se poursuit.
La première séance du procès a été consacrée à l’audition de 5 premiers accusés. Cette deuxième séance du procès a été consacrée à l’entente et l’interrogatoire de 9 accusés. Suite à cela, le dossier a été reporté à une troisième séance, prévue mardi 12 novembre, où d’autres accusés seront également auditionnés. Selon Maître Mohamed El Yakini, l’avocat des accusés, ces derniers n’ont pas été entendus lors du même procès, du à leur grand nombre. Rappelons que le suspect principal dans cette affaire, un quinquagénaire, interpellé en août, aurait pu obtenir une carte nationale d’identité et un passeport marocain à l’aide de documents falsifiés, en tirant profit des procédures frauduleuses appliquées par le réseau criminel jugé dans ce dossier.
Selon Me Mohamed El Yakini, le procès présentait toutes les conditions d’un procès juste et équitable, saluant également les efforts du Tribunal qui a permis, de manière équitable, à toutes les parties prenantes d’exposer les éléments de leur plaidoyer et de réquisitoire. Il affirme également que, quel que soit le verdict, celui-ci sera l’émanation d’une décision juste et objective. Celui-ci rappelle les principaux chefs d’accusation des mis en cause, soit la falsification de documents administratifs officiels et corruption, affirmant qu’il s’agit d’un procès délicat puisque chaque chef d’accusation sera analysé tout seul pour ensuite voir s’il s’applique aux dispositions de loi prévues à cet égard, dans le fond et la forme.
Rappelons que la DGSN avait spécifié que «le mode opératoire suivi par ce réseau criminel consiste à falsifier les actes de naissance au profit de citoyens de nationalité israélienne n’ayant pas d’origines marocaines, pour obtenir des fausses attestations de non enregistrement à l’Etat civil, dans le but de les inclure dans des dossiers de procès judiciaires pour réclamer l’autorisation d’enregistrement dans l’état civil, et par la suite obtenir des actes de naissance avec des identités de Marocains de confession juive».






