Le procès de l’affaire des falsifications des passeports marocains a été reporté au 12 novembre. Avec la collaboration de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), la police judiciaire a arrêté, en août, un ressortissant israélien soupçonné d’être lié au réseau criminel démantelé en mars, «qui falsifie à l’aide de méthodes frauduleuses» documents et passeports marocains.
Le magistrat chargé de ce procès, Ali Tarchi, avait repoussé de quelques jours la nouvelle audience initialement prévue ce jeudi. Le suspect principal dans cette affaire, un quinquagénaire, interpellé en août, aurait pu obtenir une carte nationale d’identité et un passeport marocain à l’aide de documents falsifiés, en tirant profit des procédures frauduleuses appliquées par le réseau criminel jugé dans ce dossier.
«Le mode opératoire suivi par ce réseau criminel consiste à falsifier les actes de naissance au profit de citoyens de nationalité israélienne n’ayant pas d’origines marocaines, pour obtenir des fausses attestations de non enregistrement à l’Etat civil, dans le but de les inclure dans des dossiers de procès judiciaires pour réclamer l’autorisation d’enregistrement dans l’état civil, et par la suite obtenir des actes de naissance avec des identités de Marocains de confession juive» avait indiqué la DGSN au moment du déclenchement de l’affaire.
La même personne fait l’objet d’un mandat d’arrêt international en vertu d’une notice rouge diffusée le 17 janvier 2019 par Interpol. Ce dernier serait impliqué dans plusieurs meurtres et une tentative de meurtre dans le cadre de règlements de comptes entre réseaux criminels organisés, a également souligné la même source.