Le président de la Fédération Marocaine des Editeurs de Journaux (FMEJ), Nourredine Miftah, a souligné que le Maroc, à travers l’affaire des journalistes français qui ont tenté de faire chanter le Roi Mohammed VI, ‘’veut mettre un terme à toute tentative de chantage’’.
Le président de la FMEJ, souligne, dans des réactions à cette affaire, rapportée par des médias marocains, la nécessité d’en finir avec ‘’certaines pratiques de la part d’une partie des journalistes étrangers qui considèrent le Maroc comme un capital ouvert ou un compte ouvert’’.
‘’Bien évidemment, il faut éviter de généraliser’’, relève Noureddine Miftah, ajoutant: ’’nous sommes aujourd’hui face à un crime avec une dimension éthique. C’est la raison pour laquelle nous devons poser la question de la déontologie avec sérieux et fermeté».
«L’investigation doit rester la colonne vertébrale du journalisme’’, a-t-il estimé, car ‘’si le journalisme d’investigation meurt ,alors c’est tout le rôle de la presse dans la société qui sera remis en cause. Ceci nous amène à parler de l’importance de la probité morale et financière dans la presse».
Toute la profession journalistique marocaine est indignée par l’affaire des deux prétendus journalistes français, Eric Laurent et Catherine Graciet, interpellés jeudi 27 août à Paris pour avoir tenté de faire chanter SM le Roi Mohammed VI, rappelle-t-on.






