L’affaire Omar Raddad n’a pas fini de faire parler d’elle.Une correspondance a été établie entre un ADN retrouvé sur la scène du crime de Ghislaine Marchal et le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).
Il y a dix jours, la justice annonçait que quatre empreintes génétiques différentes de celle d’Omar Raddad avaient été isolées sur les pièces à conviction conservées dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Ghislaine Marchal, commis en 1991.
Comme le prévoit la procédure en cours, les éléments ont été envoyés à l’Institut génétique Nantes Atlantique pour que la correspondance « soit établie scientifiquement à 100 % », selon une source proche du dossier. Cette correspondance devrait être confirmée, ou infirmée, dans les prochains jours.
Si, à l’issue de l’expertise, la comparaison des traces renvoie toujours au même individu, cela n’en fait pas, pour autant, l’assassin de Ghislaine Marchal. «Cette affaire remonte à plus de vingt and, indiquait,e l 10 octobre à 20minutes, Jean Michel Prêtre, le procureur de Nice chargé de l’enquête. Les pièces à conviction ont été manipulées par de nombreuses personnes. Elles ont même été exposées durant le procès devant les assises… ».
Pour rappel: Condamné en 1994 à dix-huit ans de prison pour « meurtre » avant d’être gracié partiellement en 1996 par Jacques Chirac, Omar Raddad, le « petit jardinier marocain », demeure toujours aujourd’hui coupable aux yeux de la justice.
Affaire à suivre…