L’audience de procédure devant la 17e chambre correctionnelle lundi sur la recevabilité des citations directes engagées par le Maroc a été reportée au 26 janvier.
L’audience de procédure devant la 17e chambre correctionnelle, tenue lundi 6 décembre sur la recevabilité des citations directes engagées par le Maroc, a été reportée au 26 janvier.
Si la Cour a jugé en 2019 qu’un État ne pouvait pas engager de poursuites en diffamation publique, faute d’être un “particulier” au sens de la loi sur la liberté de la presse, le Maroc réclame avec force la vérité sur l’affaire Pegasus qui a été entachée par des révélations non étayées qui frôlent la diffamation.
“Le Royaume du Maroc ne refuse pas et ne redoute pas une audience sur l’irrecevabilité”, a réagi auprès de l’AFP Me Olivier Baratelli, avocat du royaume, déplorant un “artifice de procédure, créé de toutes pièces par les prévenus pour tenter d’esquiver le débat de fond”.
Le Maroc est “parfaitement recevable”, a-t-il insisté, soulignant “toute la détermination du Maroc à poursuivre en diffamation tous ceux qui ont pu prétendre que le Maroc avait utilisé le logiciel Pegasus. C’est rigoureusement faux”.
Il s’agit de dix citations directes déposées contre Le Monde, Radio France, France Media Monde, Mediapart, L’Humanité, Forbidden Stories et Amnesty International.