La plainte déposée auprès du Procureur général du roi par l’Agent judiciaire du Royaume contre le maire de Rabat, le pjdiste Mohamed Sadiki, se base sur les conclusions de l’enquête menée par une commission conjointe de l’inspection générale des Finances et celle de l’Administration territoriale, a confié à barlamane.com une source proche du dossier.
Cette enquête, précise la même source, a porté sur les dessous et les raisons du départ à la retraite accordé à un certain nombre d’employés et de cadres de la société « REDAL » dont le président du Conseil de la ville actuel, Mohamed Sadiki, pour raisons de santé. Ce dernier est depuis, au cœur d’un scandale qui a éclaté après la découverte de documents, publiés par barlamane.com, qui montrent qu’il avait perçu des indemnités importantes de la part de la société REDAL, du nom de cette filiale du groupe français Veolia, gestionnaire délégué de la distribution d’eau et d’électricité. Pour bénéficier de ce départ à la retraite, Mohamed Sadiki avait remis des certificats médicaux attestant de son incapacité à continuer de travailler, ce qui a été considéré comme une dilapidation de l’argent public.
Une « incapacité » ou un « handicap » qui suscite beaucoup d’interrogations chez cet homme censé gérer le Conseil de la ville avec tout ce que cela suppose comme efforts et capacités intellectuelles et physiques.
Mohamed Sadiki avait, rappelle-t-on, adressé une demande manuscrite datée du 9 avril 2012, au Directeur Général de REDAL, dans laquelle il avait demandé son départ à la réforme pour des raisons de santé.
Il a ainsi bénéficié de deux avancements exceptionnels et son dernier bulletin de salaire du mois de mai 2012, faisaitt ressortir un salaire net de 411.511,27 DH, dont 300.000 DH, selon la Direction de REDAL, comme indemnité de départ. Etant entendu que la mise à la réforme ne donne droit à aucune indemnité.