La Cour d’appel de Paris a rejeté la deuxième demande de mise en liberté de Tariq Ramadan.
La cour d’appel de Paris a confirmé, mercredi 9 août, le rejet d’une demande de mise en liberté de l’intellectuel musulman. Ramadan est en détention provisoire depuis six mois pour des accusations de viols, qu’il conteste.
Au mois de mai, sa défense avait fait une première demande de remise en liberté qui avait été rejetée, avant de réitérer, le 19 juillet dernier, dans la foulée d’une confrontation avec Henda Ayari.
Malgré le recours de la défense de Ramadan, le jugement a été confirmé par la cour d’appel, mercredi. L’islamologue suisse est incarcéré depuis sa mise en examen le 2 février, accusé du viol de deux femmes. Une confrontation avec sa deuxième accusatrice, surnommée «Christelle» est prévue pour le 18 septembre prochain.
Elle n’avait pas pu se rendre à la première convocation pour des raisons médicales. «Elle tenait à se rendre à cette confrontation mais elle a eu un grave souci, elle n’est pas en mesure d’être entendue», nous avait confié Eric Morain, son avocat, en juillet dernier.
Pour justifier leur décision, les juges ont invoqué ce report au 18 septembre d’une confrontation prévue à l’origine le 18 juillet dernier. «Les juges ont refusé cette mise en liberté au motif de la défaillance opportune de la partie civile, qui agit délibérément pour maintenir artificiellement un motif de détention, a déclaréEmmanuel Marsigny à l’AFP.