L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Finlande au Maroc a réclamé dans un tweet à résonance badine de mettre au point des itinéraires cyclables dans la ville de Rabat.
Pekka Hyvönen, l’ambassadeur finlandais au Maroc, affabulé d’un gilet jaune, a émet le souhait que Rabat procède à l’aménagement de pistes cyclables. «#Rabat pourrait devenir une ville à #velo mais il manque les voies. Gilet jaune nécessaire dans l’obscurité matinale» a-t-il tweeté.
Si l’intégration du vélo dans les politiques de transport urbain se heurte à plusieurs obstacles, plusieurs aménagements cyclables ont été érigés dans la capitale, prenant en compte sa structure urbaine, la traduction spatiale de ses déterminants sociaux, les contraintes physiques ainsi que d’autres facteurs collectifs et politiques (culture, modes de vie, usages récurrents, préservation de l’environnement). Aussi, plusieurs mesures ont été actées pour l’accroissement de l’usage du vélo en ville. Notamment de Harhoura au Bouregreg , en continuant sur le quartier Hassan , vers le Chellah, l’Avenue Mohammed VI, jusqu’à Tamesna, au grand bonheur des cyclistes sportifs et du dimanche.
Certes toutes les rues ne sont pas dotées de pistes cyclables mais la capitale dispose d’un joli circuit sur un grand nombre de kilomètres, bien aménagé.
Si l’usage de la bicyclette s’insère de plus en plus dans les besoins de déplacements des citadins et leurs activités, on ne peut s’empêcher de sourire au conseil de Son excellence monsieur l’ambassadeur sur la nécessité de porter un gilet jaune -et non pas un habit de couleur fluorescente ou des accessoires lumineux sur les roues et autres parties du vélo-, cette référence implicite au mouvement en France. Autrement dit, cette part essentielle de la France périphérique habitée par un sentiment d’abandon et de précarité et de peur de déclassement, qui s’est soulevée contre les inégalités, a interpellé. Faut-il protester pour que la pratique du vélo jouisse d’une voirie aménagée en toutes les rues et chemins de la capitale ?