L’Afrique compte 15 pays sans littoral, dont le Botswana, Burkina Faso, Burundi, Ethiopie, Lesotho, Malawi, Mali, a-t-il précisé, soulignant que l’absence d’un contact direct à la mer, l’éloignement et l’isolement par rapport aux marchés mondiaux et surtout l’insuffisance d’infrastructures modernes entravent lourdement le développement socio-économique de ces pays.
Thiam Diop a, dans ce sens, insisté sur la nécessité d’améliorer les équipements du transport maritime, tout en mettant en œuvre l’article 21 de la Charte africaine des transports maritimes adoptée à Durban, le 16 octobre 2009, notamment la disposition relative à la construction, la réhabilitation et la modernisation des infrastructures, de l’équipement et des services de transport, et l’article 22 de la même charte stipulant le développement et l’acquisition de matériels et d’équipements portuaires modernes.
Dans ce cadre, il a évoqué trois problèmes majeurs pouvant entraver la fluidité des mouvements sur les corridors, à savoir la qualité des performances des ports (navires, marchandises), la qualité des infrastructures portuaires et les délais d’acheminement des marchandises, appelant au renforcement de capacité, à la promotion de bonnes pratiques, à l’efficacité des ports de transit et à l’évaluation de l’implication du secteur privé dans l’investissement pour l’acquisition de nouveaux équipements au niveau des ports.
Mettant également l’accent, sur l’importance du développement du secteur maritime local de chaque pays et le soutien des initiatives privées à travers des partenariats inter-africains.
Pour rappel, les travaux de la 29e session du Forum Crans Montana, qui ont commencé à Dakhla, se poursuivent, à partir de dimanche, à bord du prestigieux bateau de croisière GNV Rhapsody qui a levé l’ancre à destination de Casablanca.
Cette édition a donné lieu à de nombreux échanges entre hauts responsables gouvernementaux, représentants du monde des affaires et de la société civile, portant notamment sur « la sécurité alimentaire et l’agriculture durable », « l’économie des océans et le secteur halieutique », « les énergies renouvelables et la révolution verte africaine » et « l’Afrique, terminal majeur de la route de la soie ».






