L’USFP dresse un sévère bilan de la gestion de la ville d’Agadir, qu’il qualifie «d’improvisée».
L’Union socialiste des forces populaires, USFP, a émis un avis à charge sur la gestion de la ville d’Agadir, contre le maire de la ville, Salah El Malouki, issu du Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste) et met en lumière de nombreux dysfonctionnements.
La formation de gauche, qui s’est penché sur la gestion de la cité dela côte atlantique sud, en conclut que «les difficultés que connaît par la ville ont pour origine commune une stratégie improvisée et une insuffisance dans le pilotage de ses chantiers, par ailleurs peu soucieux des deniers publics».
L’USFP salue les efforts de la société civile, qui occupe le devant de la scène locale, qui contribuent à ranimer les vigilances et à ne pas négliger l’enchaînement des faits et les responsabilités des acteurs qui sont impliqués dans la gouvernance de la ville.
Le parti socialiste regrette le fait qu’Agadir ne bénéficie pas des bienfaits de la décentralisation régionale ainsi que de son incapacité à interpréter de façon extensive ses compétences et de s’inscrire dans des stratégies globales. Stratégies qui devraient intégrer des dimensions relatives au développement et à la compétitivité des territoires.
Il est à noter que le parti de l’Istiqlal a déjà critiqué les interventions des pouvoirs publics qui n’accompagnent pas l’action des collectivités locales ainsi que les modalités de coordination entre les structures publiques.






