Selon les indicateurs de l’Office des changes, le déficit commercial s’est creusé de 2%, à savoir 611 MDH, à fin février dernier. Quant au taux de couverture, il s’est établi à 60,9% contre 61,1% en février 2019.
L’aggravation du déficit commercial s’explique par une hausse plus importante des importations que des exportations. A fin février, les importations ont en effet augmenté de 1,4%, alors que les exportations ont progressé de 0,9%.
L’Office des changes note également une hausse dans les achats de produits alimentaires estimés à 9,1 MMDH, de biens d’équipements à 20,1 MMDH, et de produits finis de consommation à 17,7 MMDH. Au niveau de l’export, l’automobile enregistre une hausse de 3,4% à 13,9 MMDH. Une progression notée également dans le textile-cuir à 5,9 MMDH. Les exportations de phosphates et dérivés ont également légèrement progressé de 0,1%, alors que celles de l’industrie pharmaceutique bondissent de 9,4%.
Les exportations de produits agricoles et agroalimentaires ont reculé de 0,6%, à 13,04 MMDH. Une baisse plus prononcée dans l’industrie aéronautique, qui accuse un repli de 3,8%, à 2,6 MMDH. En outre, l’électronique a vu ses exportations dégringoler de 21,1%, à 1,1 MMDH.
A noter que le flux net des Investissements directs étrangers (IDE) a atteint 2,21 MMDH à fin février dernier contre 2,75 MMDH un an auparavant, soit une baisse de 19,5% en glissement annuel. Quant aux Investissements directs marocains à l’étranger (IDME), ils ont baissé de 1.6 MMDH, se situant à 692 MDH à fin février contre 2,3 MMDH en février 2019.