Le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch a affirmé, ce lundi soir, qu’il refuse de siéger avec un dirigeant politique qui s’en prend à un état voisin, allusion à la Mauritanie que le secrétaire général du parti de l’Istiqlal Hamid Chabat considère qu’il faisait partie du Maroc.
Akhannouch qui venait d’avoir des entretiens avec le chef du gouvernement désigné Abdelilah Benkirane, chez ce dernier, dans le cadre de la reprise des consultations en vue de la formation du gouvernement, a qualifié cette rencontre des très importante » affirmant que sur l’ensemble des question abordées « il y a eu plusieurs accords ». Cependant, a tenu à souligner le patron du RNI et ministre de l’Agriculture du gouvernement sortant, « on veut voir un gouvernement homogène qui puisse travailler en harmonie pour l’intérêt du peuple, mais ce qui s’est passé ces derniers jours », allusion faite aux propos de Chabat sur la Mauritanie ne vont pas dans le sens du gouvernement qu’il souhaite.
« Si on devait se trouver dans un gouvernement avec ce genre de personnes (allusion à Chabat) et avec de telles déclarations contre un pays voisin que nous devons au moins respecter, ce serait quelques chose d’inquiétant pour le gouvernement et pour le pays », a martelé Akhannouch qui a préféré par ailleurs, ne pas répondre « aux propos diffamatoires » contre son parti, proférés dernièrement par le parti de la Balance. Il a, à cet égard, affirmé, qu’il « ne descendrait pas à son niveau ».
Le patron du RNI a conclu en insistant que les objectifs des dirigeants politiques en matière de politique étrangère, « c’est d’éviter que l’on crée des problèmes, mais de faire en sorte de les résoudre ».
La déclaration d’Akhannouch intervient quelques heures après le communiqué diffusé par le ministère des affaires étrangères et de la coopération dans lequel ce dernier « rejette vigoureusement » les déclarations de Chabat les jugeant « dangereux et irresponsable qui portent atteinte aux relations avec un pays voisin frère et démontrent une méconnaissance profonde des orientations de la diplomatie marocaine ».
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