Jamaâ d’Al Adl Wa Ihsane (JAOI) fait à nouveau polémique sur les réseaux sociaux avec son récent statut qui dénonce un soi-disant « recul de la liberté d’expression au Maroc ».
Le mouvement Jamaâ d’Al Adl Wa Ihsane (JAOI) essaye, coûte que coûte, de politiser les affaires qui ont récemment suscité des prises de position parmi les activistes mais également les pseudo-activistes qui surfent sur les droits de l’Homme et la liberté d’expression, pour redorer leur blason à des fins personnelles ou pour garder leur main mise sur les champs de la société civile. Rappelons tout de même que les principaux protagonistes de ces affaires, à savoir Omar Radi, Moul Lkaskita et le rappeur Gnawi, ont tous été interpellés pour avoir enfreint certaines dispositions du Code pénal. La liberté d’expression n’en est que l’excuse dont se servent certains pour distiller leurs idées extrêmes dans la société.
Rappelons qu’Omar Radi est soupçonné d’«outrage à magistrat» à la suite de propos virulents contre le juge chargé de l’affaire des événements Al-Hoceïma. Quant à Moul Lkaskita, il a été arrêté suite à la publication d’une vidéo comprenant des injures à l’encontre des citoyens marocains et des propos touchant à leur dignité et à leurs institutions constitutionnelles. Le rappeur marocain Gnawi, co-auteur du titre « vive le peuple » a été condamné à un an de prison le 25 novembre, pour « outrage à fonctionnaire public ».