Les partis de la majorité gouvernementale, réunis mercredi sous la présidence du chef du gouvernement, ont réaffirmé le droit à protester pour exprimer des revendications sociales légitimes et appellent le gouvernement à davantage d’interaction positive avec les revendications des habitants de la province d’Al Hoceima et des autres régions du Royaume.
Dans un communiqué publié au terme de la réunion de l’instance de la présidence des partis de la majorité gouvernementale et relayé par la MAP-, les partis de la majorité (PJD, RNI, MP, USFP, UC et PPS) ont réaffirmé le droit à protester pour exprimer des revendications légitimes selon les dispositions de la loi en vigueur, et rappellent qu’il revient à tous de prémunir la pratique de ce droit contre tout préjudice ou abus, et d’œuvrer à renforcer l’approche basée sur le dialogue et l’écoute des aspirations des citoyens et citoyennes à la liberté, la dignité, la démocratie et à la justice sociale.
Les partis de la majorité ont également appelé le gouvernement à davantage d’interaction positive avec les revendications légitimes des habitants de la province d’Al Hoceima et des autres régions du Royaume, en renouvelant leur appel émis dans le communiqué du 14 mai en vue d’accélérer la réalisation des chantiers et projets de développement prévus en faisant preuve de fermeté dans leur mise en œuvre.
Ils appellent l’ensemble des parties à protéger les biens publics et privés et respecter les institutions, afin de consacrer la sécurité et la stabilité, et à veiller davantage sur le respect des procédures législatives dans les poursuites et la garantie des conditions d’un procès équitable pour l’ensemble des personnes poursuivies.
Le ministre de la Justice a quant à lui présenté un rapport sur les données relatives aux poursuites en cours à l’encontre de certains citoyens au sujet du mouvement social que connaît la province d’Al Hoceima.
Il a réaffirmé dans ce cadre le souci de respecter les droits de l’Homme, les dispositions de la loi et les procédures juridiques suivies dans l’ouverture des poursuites précitées sous la supervision et le contrôle du parquet.