Le maire de Bordeaux, candidat malheureux aux primaires de la droite républicaine, a mis fin, une fois pour toutes, au suspense en affirmant qu’il ne serait pas le plan « B », et partant, ne présentera pas sa candidature pour l’élection présidentielle de mai prochain en cas de désistement de François Fillon.
Lors d’une conférence de presse, lundi à Paris, au lendemain du rassemblement au Trocadéro et l’intervention de François Fillon au JT de France 2 dimanche, où le candidat a redit sa détermination à aller jusqu’au bout, Alain Juppé a confirmé qu’il ne sera pas le « plan B » que beaucoup espéraient. « Je n’ai pas l’intention de m’engager dans des tractations partisanes, ni marchandage de postes. Je ne suis donc pas en mesure de réaliser le nécessaire rassemblement autour d’un projet fédérateur », a-t-il déclaré depuis la mairie de Bordeaux.
Pressé de toutes parts dans le parti Les Républicains et par les centristes de l’UDI de remplacer François Fillon, il a dénoncé un « gâchis » et a dit ne pas vouloir « livrer (son) honneur et la paix de (sa) famille en pâture aux démolisseurs de réputation ».