À la suite de ses échecs diplomatiques à répétition, le régime algérien remonté fait montre d’une animosité sans précédent à l’égard du Maroc.
Après avoir mené une campagne de diffamation contre les institutions constitutionnelles du Maroc, Alger franchit une nouvelle étape dans ses attaques intentionnelles contre le Royaume en ordonnant à ses miliciens de harceler l’intelligentsia marocaine à travers des appels téléphoniques fielleux et des messages haineux envoyés via WhatsApp.
Le professeur Abdelaziz Ramani, expert en économie sociale, a été ainsi victime de menaces, d’insultes et de termes de mépris portant outrage à l’emblème et aux symboles du Royaume, ce qui s’oppose clairement à l’éthique de la communication.
Joint par Barlamane.com, l’économiste a déclaré que « certaines parties » ont mis son numéro de téléphone à la disposition d’éléments algériens qui n’ont pas cessé de l’appeler et de lui envoyer des messages haineux et ce, immédiatement après sa participation à une émission diffusée par la chaîne Médi 1 TV portant sur les réalisations du Maroc dans les domaines économique et social.
L’expert en économie sociale a souligné qu’il a été attaqué par ces individus sur tous ses comptes sur les réseaux sociaux. Ces personnes lui ont envoyé un torrent de messages futiles, byzantins et revanchards étant donné que lors de son intervention médiatique, il a fait une comparaison entre la conjoncture économique et sociale au Maroc et en Algérie et ce, sur la base de rapports émanant de la Banque mondiale et de la Banque centrale algérienne, tout en employant un discours scientifique impartial et objectif.
L’économiste a également annoncé qu’il compte prochainement prendre contact avec l’ambassadeur d’Algérie au Maroc ainsi qu’avec les institutions internationales et les fédérations travaillant dans le secteur des médias.
En outre, l’expert en économie sociale a relevé que la situation en Algérie s’est gravement détériorée à tel point que le régime commence à emprisonner les anciens dirigeants et responsables algériens. A cet égard, il a donné l’exemple des conseillers et des ministres qui ont précédemment travaillé aux côtés de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika et qui sont actuellement sous les verrous. Il a également fait part de sa crainte d’une possible aggravation de la situation en Algérie.
Par ailleurs, l’économiste marocain a rappelé les aveux d’Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre algérien poursuivi dans de nombreuses affaires de corruption, devant la Cour d’Alger affirmant que des lingots d’or ont été offerts aux autorités algériennes par des princes orientaux. L’expert est également revenu sur les scandales de gestion qui ont secoué Algérie poste et l’entreprise publique algérienne d’hydrocarbures Sonatrach.
Il a aussi présenté plusieurs données prouvant que seulement un quart de l’argent public algérien détourné vers l’étranger serait suffisant pour améliorer les conditions sociales en Algérie et ce, s’il est congrûment investi dans des projets de développement semblables à ceux lancés par le Souverain.