Le métro de la ville d’Alger « va traverser un terrain où est implanté un port sec appartenant au fils d’un général de la Gendarmerie nationale et il y a un problème d’expropriation du terrain qui est posé », expliquait jeudi 31 mars le site Tout sur l’Algérie (TSA), ajoutant que le tracé pourrait être dévié, contrairement à ce qu’affirme l’Entreprise du Métro d’Alger, l’EMA, qui gère ce transport en commun en service depuis un peu plus de 4 ans.
Un tronçon doit être construit sur 4 km, en aérien, et ce port sec est situé sur le tracé prévu. TSA affirme que l’EMA serait en train d’essayer de trouver des solutions pour ne pas mécontenter le propriétaire dont le père est très influent. Ainsi, on envisagerai l’attribution au propriétaire d’un autre terrain ou même la déviation du tracé pour éviter la destruction du port sec. Deux options démenties par l’EMA dont le directeur affirme :« Nous n’avons pas dévié le tracé ».
TSA rappelle que l’EMA dépend du ministère des Transports et que c’est aussi ce département qui délivre les autorisations pour la création de ports secs.
La première section de la ligne 1 du métro d’Alger, mise en service fin 2011, relie une dizaine de stations sur un parcours de 9,5 km. Quatre extensions d’une longueur totale de 29 km sont actuellement en cours de construction.